Les grandes entreprises peuvent avoir un impact à la fois très positif et très négatif sur la vie des populations, que ce soit de manière directe – à travers leurs activités – ou bien indirecte – par leur influence sur les décideurs. Cela est particulièrement vrai quand elles opèrent dans les zones de conflit ou à haut risque et de ce fait, les organisations humanitaires qui s'emploient à fournir protection et/ou assistance dans ces zones ne peuvent pas faire abstraction de ces acteurs influents. Mais le dialogue qu'elles doivent engager avec les acteurs économiques – de même qu'avec tout autre acteur de la société – devrait, pour être fructueux, s'inscrire dans un cadre logique clair. Le présent article expose la logique qui a guidé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans son approche et fournit quelques exemples de cas où l'institution et des acteurs économiques ont déjà noué un dialogue et coopéré. Il explique que dans les années à venir, les occasions de dialoguer avec les acteurs économiques seront de plus en plus nombreuses et que si les organisations humanitaires parviennent à bien gérer cette opportunité, elles pourront mobiliser le dynamisme, le savoir-faire et les ressources du secteur économique au profit des personnes et des communautés auxquelles elles s'efforcent d'apporter protection et assistance.
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