Dans cet article, l'auteur explique que l'intégration de l'assistance humanitaire dans les opérations anti-insurrectionnelles tendant à "gagner les coeurs et les esprits" n'a pas été une réussite et que les coûts, sur le plan tant des opérations que du droit, l'emportent manifestement sur les avantages. Il démontre qu'une telle manipulation de l'assistance humanitaire est contraire aux principes fondamentaux du droit international humanitaire. En outre, des recherches de plus en plus nombreuses concluent que l'utilisation de programmes d'aide et de secours à court terme dans les contre-insurrections (COIN) a été inefficace et que, dans des pays comme l'Afghanistan, elle a même pu nuire à l'objectif militaire général qui était de vaincre les insurgés. Alors que les Etats-Unis et l'OTAN mettent progressivement fin à leurs opérations militaires en Afghanistan, le moment est venu pour les militaires et les décideurs politiques de réviser l'ordre donné de gagner les coeurs et les esprits comme stratégie anti-insurrectionnelle afin d'en tirer des enseignements et de reconnaître l'importance d'un espace neutre et indépendant pour l'aide humanitaire.
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