La neutralité en tant que principe directeur de l’action humanitaire a été catégoriquement réfutée par la plupart des acteurs du dernier conflit en Afghanistan. Une partie au conflit a réquisitionné les organisations d’assistance et d’aide humanitaire dans une campagne contre-insurrectionnelle, tandis que l’autre a rejeté les organisations humanitaires occidentales en tant qu’agents d’un Occident impérialiste. L’assassinat en 2003 d’un ingénieur hydraulicien du CICR, Ricardo Munguia, pour ce qu’il symbolisait, a jeté le doute sur la capacité du CICR à être perçu comme neutre dans ce contexte fortement polarisé. Mais plutôt qu’abandonner une position neutre, comme tant d’organisations humanitaires l’ont fait, le CICR a persévéré et, à travers des initiatives novatrices et parfois risquées, il a réussi à montrer aux deux camps les avantages qu’il y a de disposer d’un intermédiaire neutre dans un conflit. Aujourd’hui, le CICR continue d’étendre la portée de son action pour venir en aide aux Afghans qui ont terriblement besoin d’une assistance humanitaire.
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