Depuis quelques années, un mouvement doctrinal cherche à fonder l'existence d'un "droit après la guerre" à côté ou en creux des règles traditionnelles du jus in bello et du jus ad bellum. Outre les arguments normatifs et tirés de la pratique, les partisans de ce mouvement doctrinal cherchent à conférer à leur propre construction une légitimité tirée de l'Histoire du droit des gens. Dans cette contribution, l'auteur examine la pertinence de cette thèse. Au terme d'une analyse de plusieurs auteurs centraux de la littérature du droit des gens, l'auteur conclut qu'il n'existe pas dans cette tradition de droit de la transition du conflit à la paix.
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