Au début des années 1990, plusieurs auteurs proposent une nouvelle thèse sur la guerre : la multiplication des guérillas, du terrorisme et des guerres civiles révèlent une transformation de sa nature. Les États sont en train de perdre le monopole de la guerre. Du coup, les instruments d’évaluation morale de la guerre, qui sont proposés par la « théorie de la guerre juste » et sont focalisés autour des conflits entre États, sont mis en cause. Faut-il abandonner la théorie de la guerre juste ? La réviser ? Le présent ouvrage la reprend et l’examine à la lumière de l’actualité géo-stratégique.