L'attention qui a été accordée aux priorités économiques des belligérants et d'autres acteurs, prêts à tirer profit de la guerre et de la violence, nous a permis de mieux comprendre les guerres civiles contemporaines. Il y a également de bonnes raisons de soutenir la proposition selon laquelle la mondialisation de l'économie, ou des aspects partant de cela, ont accentué la prédominance des priorités économiques en facilitant l'accès des belligérants aux marchés internationaux en vue d'obtenir des fonds et des marchandises et de réaliser des gains mal acquis. Cependant, l'importance relative des facteurs économiques et les fondements " globaux " des guerres civiles modernes peuvent être exagérés. Le rôle des motifs économiques doit être contre balancé et examiné dans ses interactions avec une gamme beaucoup plus large de motivations humaines et de facteurs d'explication. Le débat dénommé " avidité et griefs " et la thèse sur les " nouvelles guerres "