Le terme "humanitaire" est de plus en plus souvent utilisé, parfois de manière abusive. L'auteur s'emploie à redéfinir le sens premier de ce mot en rappelant qu'il renvoie avant tout au souci de mettre le bien de l'homme et la préservation de sa dignité au coeur de toute action, en le protégeant de la violence et de tout abus. Il examine le fondement doctrinal de l'action humanitaire en s'attachant aux principes d'impartialité, d'indépendance et de neutralité. Il répond en particulier aux malentendus dont peut faire l'objet le principe de neutralité cher au Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il met enfin l'accent sur la nécessaire complémentarité des modes d'action des acteurs humanitaires et sur la responsabilisation de chacun dans son domaine.
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