Que les vivants puissent un jour écouter les morts. Ne serait-ce pas ce désir secret qui fonde en dernier ressort l’enregistrement et la mise en archives des voix du passé ? Après son ouvrage L’historien, l’archiviste et le magnétophone (2001), qui a inspiré nombre de campagnes de collecte d’archives orales, Florence Descamps reprend sa réflexion sur les usages scientifiques et sociaux des témoignages oraux et fait le bilan de la réintégration de la source orale dans la boîte à outils de l’historien. De l’histoire orale au patrimoine culturel immatériel, en empruntant la voie de la parole enregistrée, cet essai revisite la grande trilogie « Histoire, Mémoire et Patrimoine » qui, depuis quarante ans, a saisi l’ensemble de la société française.
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